Morsmordre
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Septembre 1997. Lord Voldemort a pris le contrôle de Poudlard et tout le monde de la magie tremble. Choisissez votre camp.
 
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 Amanda Hartford

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Amanda C. Hartford
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Amanda C. Hartford


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MessageSujet: Amanda Hartford   Amanda Hartford Icon_minitimeLun 8 Déc - 0:30

Fiche des adultes
Fiche RP



Carte d’identité



Nom (les noms à consonance trop exotique sont à proscrire) : Hartford, anciennement Millers, née Collins

Prénom (les prénoms à consonance trop exotique sont à proscrire… hey ! J’t’ai vu sortir ton dico Quenya, toi ! Range ça !) : Amanda Lucinda Georgiana

Date de naissance : le 7 décembre 1962

Nationalité (les nationalités exotiques sont autorisées à condition que l’histoire en elle-même ne soit pas trop abracadabrante et s’inspire essentiellement de la culture du pays concerné) : Irlandaise et Française[ par sa mère]

Milieu social (Etes-vous pauvre ? De condition modeste ? Fortuné ? Il vous est possible également de faire une petite description de votre famille) : On ne peut plus aisé...Depuis sa naissance Amanda a toujours vécu avec beaucoup de moyens, elle avait renoncé à cela pendant un temps lorsqu'elle épousa Aaron Millers. Mais aujourd'hui, son époux décédé, la jeune femme vient d'hériter d'une fortume assez...impressionante!


Le profil du sorcier



Baguette magique (bois, taille, composant) : Baguette en bois de cèdre, rigide, 27,3 cm contenant un cheveux de vélane.

Sang (Sang-Pur, sang-mêlé, sang-de-bourbe ?) : Pur...bien sur...

Son ancienne maison (ou école pour les autres nationalités) : Serdaigle

Son camp : Le Mauvais [ erreur de jeunesse]



Votre fiche RP




Le background : (30 lignes minimum)

    Je m’en souviens comme si cela s’était passé hier…Je me revois encore dans ma somptueuse chambre du manoir, ma mère s’affairant autour de moi dans l’unique but que je sois la plus belle…que je sois celle qu’on admirerait toute la soirée durant. Mais moi…je ne ressentais absolument rien, je la laissais faire sans bouger. Je la laissais coiffer mes longs cheveux sombres, je la laissais lasser mon corset. Et, il était là, il me regardait appuyé nonchalamment dans l’encadrement de la porte d’ébène. Il savait, il savait ce qui m’attendait, je le savais également…mais aucun de nous n’a réagi. C’était ma soirée, la notre peut être. Alors il m’observait minutieusement, l’air froid, glacé, cet air que je lui connaissait depuis tellement longtemps…Il ne me donnait pas le droit à l’erreur ce soir, il ne serait pas le petit garçon qui avait partagé mon enfance et qui me soutiendrait…non je l’avais bien trop déçu pour cela, ce soir il voulait que je me montre digne, que j’avance avec droiture désormais, que je ne m’écarte plus du chemin qu’on m’avait tracé, il voulait que je sois comme lui, que je sois la ravissante poupée de porcelaine dont notre famille attendait tant. Je me souviens alors avoir cherché dans le regard de ma moitié, de mon jumeau, le réconfort auquel j’aspirais tant…mais je n’ai rien trouvé de tel, simplement sa conviction que je ne le trahirais pas cette fois, pas encore. Puis il est parti, il a laissé notre mère en terminer avec moi et il m’a tourné le dos comme si plus rien ne nous liait l’un à l’autre. Et…mon cœur s’est brisé à cet instant… j’aurais tout donné pour ne jamais avoir commis l’irréparable…

    A notre entrée à Poudlard, nous pensions que rien ne pourrait nous séparer, nous vivions ensemble, en parfaite symbiose depuis toujours. On ne faisait qu’un, il pleurait quand j’avais mal, je pleurais lorsqu’il souffrait. Jamais l’un sans l’autre, tout l’un pour l’autre. C’était nous, autrefois. Mais, Poudlard nous a séparé. Je fus répartie à Serdaigle, maison qui me convenait tout à fait, j’étais, je suis, calme, réfléchie et surtout intelligente…mais il n’en fut pas de même pour Thomas qui, pour la plus grande fierté de notre paternel, rejoignit les rangs des Serpentards. J’étais tellement naïve à l’époque que je n’avais pas imaginé une seule seconde que cette maison pourrait faire disparaitre à jamais l’enfant souriant et drôle que j’avais connu, dans un temps qui me semble aujourd’hui bien lointain. Mais désormais je sais, je sais que Thomas avait été façonné pour être ainsi. Parce qu’un membre de notre si pure famille n’agit pas de manière impulsive, parce qu’un membre de notre si « tendre » famille est de marbre en toutes circonstances et ne laisse jamais rien paraitre sur son visage, parce qu’un membre de notre famille est un aristocrate de renommé qui ne doit jamais salir son nom…Un membre de notre famille se doit tout bonnement de respecter le protocole et la bienséance. C’était ainsi, je le savais, mais j’étais encore bien jeune pour comprendre et voir l’ampleur des évènements qui nous attendaient. Petite fille pourrie gâtée j’avais toujours été protégée dans ma demeure dorée, Thomas m’avait toujours protégé de tout et de tout le monde… que, lâchée dans ce château dans un milieu qui n’était pas le mien, j’avoue que j’eus beaucoup de mal à m’y faire et que lentement je me suis renfermée sur moi-même. Plus froide que la glace, plus détachée que jamais…je l’ignorais, mais je devenais exactement la personne que désirait voir apparaitre mes parents. Je sélectionnais mes amis très minutieusement et je me contentais d’exceller dans toutes les matières. Enfin, cela, ce fut mes deux premières années. Car petit à petit, progressivement, je comprenais que la vie ne se résumait pas à cela, que j’avais envie de rire sans prendre garde aux bonnes manières, que je voulais m’amuser comme tous les élèves de mon âge, qu’en somme j’en avais assez d’être guindée dans mon rôle d’aristocrate. Loin de la pression familiale et loin du regard de mon jumeau, je m’épanouissais alors.

    Je fis probablement là, la plus grave erreur qui fut possible de faire…car en m’émancipant…je m’égarais lentement. Je m’éloignais des principes que l’on m’avait inculqué sur la pureté de mon sang, sur ce respect qui devait allé de pair, je m’éloignais de ces percepts qui voulaient qu’une jeune fille de bonne famille suive la volonté de ses parents…je m’éloignais en somme de tous ces principes archaïques qui avaient régi mon enfance entière. Je prenais un tout autre chemin sans m’en rendre réellement compte. J’étais devenue souriante, agréable avec tous et surtout très ouverte. J’étais curieuse, je voulais tout savoir tout connaitre, absolument tout ce que l’on m’avait refusé durant mon enfance dorée je voulais le découvrir à présent, j’étais avide, avide de connaissances…mais ne dit-on pas que la curiosité est un vilain défaut ? Ma curiosité m’a porté un peu trop loin…bien trop loin tant et si bien que j’en ai perdu de vue, que je me suis mis à détester tout ce protocole, toute cette bienséance…je me suis mise à détester l’éducation que j’avais reçu et ce sang maudit qui coulait dans mes veines tel une insulte que je faisais aux autres qui m’entourait. Mais je n’y pouvais rien, j’étais une sang pur, une petite sang pur distinguée dont le frère ne cessait de vérifier la bonne conduite…malheureusement je l’emmenais de désillusions en désillusions. Nos chemins ont été bien différents. Alors que moi, je riais en compagnie de sang mêlés et même de sang de bourbes…lui et bien il les méprisait plus que jamais, endoctriné par d’autres sang purs de sa « chère » Maison, endoctriné par les principes de Salazar ! Et pourtant…je n’arrivais pas à le haïr, c’était mon frère, l’homme de ma vie comme je le pensais à l’époque, et du fait je fermais les yeux sur sa conduite autant qu’il préférait ne rien voir de la mienne…enfin jusqu’à ce qu’il me voit réellement quitter le droit chemin. Mon escapade, fut un Gryffondor…et j’ai payé le prix fort pour avoir renié mes principes et ma famille.

    C’était un soir, en cour d’Astronomie, je m’en souviens parce que ce soir là on ne voyait rien, le ciel était orageux et j’étais agacée de ne pas pouvoir remplir mon devoir d’Astronomie à cause d’un temps défavorable…Et lui, il était là à quelques pas de moi entrain de pouffer de rire en compagnie de ses amis. Une bande d’idiots finis qui préféraient, et de très loin, s’amuser plutôt que travailler. Ils m’agaçaient tant que je leur ai demandé de bien vouloir se taire…et tout a commencé ici. Une sorte de jeu, un vulgaire petit jeu qu’ il avait décidé de lancer. Un je t’aime moi non plus. J’étais inaccessible, l’autre bout du monde pour lui. J’étais brillante et distinguée, de sang pur alors que lui, désinvolte, insouciant et de sang mêlé…rien ne pouvait nous réunir…Enfin je le pensais. Mais je me trompais, parce qu’Aaron et Amanda…c’était une histoire qui allait bien plus loin que la convenance et que les désirs de ma famille ! C’était une histoire qui dépassait l’entendement, l’amour de deux adolescents stupides et plein de rêves. Une histoire qui n’aurait jamais du voir le jour…mais je me suis laissée aller par son insouciance, par l’amour qu’il me portait. J’ai cédé. Pas facilement, pas rapidement mais j’ai cédé, à tel point qu’il était ma drogue, il m’est devenu indispensable, celui avec qui je voulais passer mon temps, ma vie, chaque seconde je voulais la lui accorder. Désormais, c’était « nous » et non plus « moi » ou « lui » c’était Aaron et Amanda. Nous nous foutions des regards désapprobateurs, parce que tout ce que nous voulions c’était être ensemble…pour toujours. Je me souviens encore lui avoir raconté cette histoire moldue écrit par Shakespeare et qui racontait l’histoire deux adolescents, devenus amants, pourtant si différents, qui avaient été emportés par l’Amour…et lui…tout ce qu’il m’a dis, tout ce qu’il a répondu à cela…ce n’est d’autre que Roméo et Juliette était comme nous…qu’ils vivaient pour leur Amour et qu’il en serait toujours ainsi, parce que c’était notre destin, mais que nous, nous étions plus forts, nous, nous ne mourions pas funestement accablés par le sort. Si seulement à cette époque nous avions su qu’au lieu de mourir physiquement, nous nous détruirions à petit feu…si seulement nous avions su cela, je n’aurais jamais cédé, je n’aurais jamais abandonné ma raison pour cet adolescent.

    Voilà pourquoi j’étais là ce fameux soir de décembre, dans ma chambre, vêtue de l’une de mes plus somptueuses robes, j’étais là parce que j’avais eu un doute. Un doute sur ce chemin sur lequel je venais de m’engager. Et si…en fin de compte, Aaron et Amanda n’était pas une histoire sans fin ? Si, finalement je ne voulais pas me faire accabler par le sort ? Si je voulais encore être maitresse de mon destin…J’ai eu ce doute…ce doute que notre destin serait aussi funeste que celui de Juliette et de son Roméo…alors je l’ai quitté. Une fois de plus en l’espace de trois ans que nous nous connaissions…j’ai failli et je l’ai quitté pour donner raison à mon jumeau, pour reprendre ma place au sein des miens…parce que ce soir, ce 7 décembre, soir de mes 16 ans…j’étais fiancée. Par choix de mes parents, sans mon accord, ce soir je me fiancée, je le savais depuis toujours, depuis toujours j’avais attendu ce soir, le soir où on l’on m’échangerais contre davantage de puissance et de prestige…Ce soir où je devrais me montrer digne des miens, ce soir qui changerait et bouclerait mon existence à jamais. J’avais choisi cela, plutôt que la liberté et l’Amour, j’avais choisi la raison, parce que j’étais raisonnable et que m’abandonner à des sentiments puérils n’avait aucun sens, Thomas avait raison, j’étais faite pour continuer sur le chemin que m’avais tracé nos parents, et non pour me perdre en route.

    Il neigeait ce soir de décembre en Irlande…mes larmes elles ne perlaient pas sur mes joues de porcelaine et pourtant dans mon esprit raisonnait encore les paroles d’incompréhension d’Aaron, des pourquoi…des « je ne comprends pas ‘Manda, expliques toi ! » et encore des pourquoi…J’ avais été incapable de lui expliquer pourquoi…alors je lui avais dis que j’avais fait mon choix, et qu’il n’en faisait pas partie…Il n’était pas stupide il avait compris…mais je n’avais pas changé d’avis. L’histoire d’Aaron et Amanda aurait du cesser ce soir de décembre. Elle aurait du se perdre dans la neige hivernale…à tout jamais. Mais je n’étais plus cette sang pur droite et fière, j’ avais changé, j’avais changé pour lui, parce que je l’aimais et que l’amour rend les êtres faibles, et j’étais faible. J’étais si perdue, si déstabilisée ce soir là…toute la soirée durant, il a hanté mes pensées, je n’ai vu que lui alors que je dansais avec l’homme qui serait un jour mon époux…mes iris claires elles n’en voyaient qu’un parce qu’au fond de moi je savais que j’aurais beau le renier, il resterait toujours celui qui partagerait mon cœur. Alors…lorsque mon père a annoncé la grande nouvelle à toute l’assemblée…j’ai probablement fais la plus grosse des erreurs…je me revois encore, j’ai reculé d’un pas, j’ai murmuré tout d’abord, alors que je savais que j’aurais du me taire et enfouir Aaron au plus profond de mon être, mais j’ai persisté plus fort et enfin mon père a pu percevoir mes paroles « je ne peux pas »…et je l’ai crié…j’ai tourné les talons et je me suis enfuis dans le parc alors que j’entendais mon frère qui partait déjà me chercher. J’aurais du rester ce soir là, j’aurais du regarder en face mon avenir et l’accepter dignement. Mais il n’en fut rien et dès lors je savais mon destin programmé. Aujourd’hui je sais que cela n’aurait pu être pire.


Dernière édition par Amanda C. Hartford le Mer 17 Déc - 2:37, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Amanda Hartford   Amanda Hartford Icon_minitimeMer 17 Déc - 0:26

    Lorsque j’ai quitté Poudlard et que pour l’amour d’un homme j’ai rompu avec ma famille, avec mon nom, avec mon rang et toute la fierté qui pouvait être la mienne…Et bien je n’ai rien ressenti, absolument rien, parce que dans mon idiotie je ne vivais que pour lui, que pour son regard, pour ses lèvres sur les miennes, pour que nos vies n’en forment qu’une. J’étais cette Juliette de Shakespeare, si rêveuse et niaise qui ne voyait pas venir l’horreur…J’étais heureuse, heureuse de ce que nous allions construire, c’était notre vie qui commençait, elle ne dépendait que de nous. Je me sentais libre…j’aurais tant aimé que cela continue ainsi. Puis, enfin nous nous sommes mariés, il a débuté sa carrière, j’ai débuté la mienne…tout était parfait…et puis je revois encore sa tête lorsque notre petit monde a été ébranlé, par la nouvelle que je lui annonça au cours d’un mois d’avril un peu pluvieux. J’étais malade depuis quelques semaines, un peu fatiguée et d’assez mauvaise humeur…je n’en étais pas certaine…un rendez vous chez le médicomage…et puis j’étais enceinte, c’était certain. Un enfant, voilà bien une chose que nous n’avions pas prévu. J’étais jeune, il l’était probablement encore plus dans sa tête ! Nous, des parents, c’était un rôle que nous n’avions pas encore élaboré. Mais pourtant j’étais heureuse et tout autant anxieuse, tant et si bien que j’ai mis encore quelques semaines avant de lui apprendre la nouvelle…je le revois, je me rappelle avoir eu envi de mourir de rire en le voyant réagir. Il n’a pas bien compris lorsque je le lui ai dis, il est resté complètement muet, m’observant comme une bête curieuse…et il lui a fallu plusieurs jours encore avant qu’il ne comprenne qu’il serait père. Et puis l’enfant est arrivé…un fils, un petit bout au cheveux très sombres et aux iris de cristal. Un jour magique. James. Ce serait James William Millers. Autant dire que les trois années qui suivirent, je nageais littéralement dans un conte de fée ! Notre maison était devenue une réelle cour de récréation, Aaron jouait sans cesse avec son fils, parce que oui c’était son fils à lui, son petit morceau de fierté…Et moi je souriais, j’adorais les voir, j’adorais les observer. Malheureusement…la vie peut elle être aussi belle ? Je me suis alors rappelée que l’histoire de Romeo et Juliette ne finissait pas bien..

    Lorsque James succomba à la maladie, notre vie bascula du jour au lendemain. Jamais je ne fus autant accablée, Aaron s’enfonça lentement et ne se releva jamais. Nous nous éloignèrent inévitablement, James créant entre nous un vide profond et irremplaçable…il était le lien entre nous, notre vie commune qui venait de s’échapper en l’espace de trois nuits interminables à l’hôpital jusqu’à ce qu’un matin, notre fils ne se réveille jamais. Je pense que le plus horrible pour moi fut de réaliser que plus jamais je ne verrais son sourire, et que de fait je ne verrais plus jamais celui de l’homme que j’aimais….car en perdant James, je le savais déjà à l’époque, je venais de perdre mon mari, je venais de perdre Aaron. Les mois qui suivirent furent horribles…Aaron s’éloigna, j’ai cru même qu’il avait décidé de m’oublier…je ne le voyais plus, je ne le croisais plus, il n’était plus qu’un fantôme, alors un beau matin j’ai tout brûlé, tout. Les jouets de James, les affaires de James, tout y est passé…je ne voulais plus me rappeler, je ne voulais plus revoir ces jours heureux qui nous avaient comblé par le passé…plus jamais, cela faisait trop mal, tellement mal. Et puis une nuit d’égarement quelques années plus tard, j’ai cru retrouvé mon époux…il n’en fut rien, absolument rien, mais une enfant vit le jour, Melissa Ada Millers…tout aussi brune que son défunt frère mais aux iris aussi émeraudes que son père…Une enfant, qu’Aaron n’approcha jamais…mais moi, j’étais à bout. Je ne pouvais plus. Je n’y parvenais plus…vivre seule ainsi, je n’en étais pas capable. Et..c’est Thomas, mon jumeau qui m’avait promis lorsque nous étions enfant qu’il ne m’abandonnerait jamais.. qui est venu me ramasser en petits morceaux, c’était un jour d’octobre, Melissa n’avait que quelques semaines, on a sonné à la porte, j’étais exténuée ce jour là, mes prunelles rougies par les pleurs et la fatigue, et il était là, se tenant devant moi pour je ne sais quelle raison…je l’ai enlacé s’en vouloir me détacher de lui comme s’il était ma bouée de sauvetage, mon unique secours dan s ma vie chaotique. Peut être l’a-t-il compris ce jour, peut être a-t-il compris que je regrettais ce que j’avais fait. Je l’ignore. Mais il n’a plus jamais quitté ma vie après cela…plus jamais et je l’en remercie aujourd’hui.

    Et puis, un soir de juin, après une ultime dispute avec Aaron, j’ai claqué la porte, j’ai emmené ma fille et je suis partie sans me retourner. J’étais incapable de continuer à vivre ainsi, comme si de rien étais. Mais une part de moi le mettait à l’épreuve lui demandait de me retenir, de me prouver qu’il tenait encore un peu à moi…il ne l’a pas fait, pas même un mouvement, rien pour m’empêcher de quitter sa vie. Il pensait peut être que je reviendrais…mais je ne suis jamais revenue, jamais…j’ai préféré oublier, effacer tous les moments de mon existence dans lesquels il apparaissait. Je l’ai rayé de ma vie et de celle de notre fille, de ma fille…parce qu’il ne la méritait pas, parce qu’il ne me méritait plus, et que l’histoire de Romeo et Juliette et celle d’un Amour qui a une fin fatale. Notre Amour a eu une fin fatale…il a décidé de cette fin.

    Je suis rentrée en Irlande, il y a maintenant cinq années de cela, je suis rentrée auprès des miens, j’y ai été accueillie avec chaleur, chose que je n’espérais pas…je les avais tellement déçu en les reniant de la sorte…mais mon père a choisi d’oublier cela, il a choisi de me voir comme sa fille et rien d’autre, je ne peux que lui en être reconnaissante. Lentement, j’ai donc cherché à tourner la page, à l’oublier, et puis à relever la tête, à réintégrer ce monde que j’avais quitté depuis si longtemps…à redevenir comme eux…j’étais comme eux, au fond je l’avais toujours été. J’ai retrouvé les soirées du Beau Monde pour me changer les idées, j’avais besoin de me changer les idées et puis un soir mon regard s’est posé sur lui…Charles Hartford. Veuf depuis peu, j’appris peu de temps après qu’il avait un fils, Louis, de l’âge de ma fille. Nous devinrent alors amis, bons amis, je passais beaucoup de temps avec lui, j’aimais sa compagnie, je lui racontais mon histoire désastreuse, mon passé gâché par ma bêtise d’enfant gâtée. Et il se montra compréhensif, il ne me jugea pas. Lentement mes sentiments changèrent, je tombais amoureuse de cet homme…il n’était pas comme Aaron, ce n’était pas cet amour passionnel et fusionnel, c’était simplement l’Amour avec un grand « a » l’amour sans ambigüité, en toute simplicité. Il me demanda finalement en mariage et très rapidement nous recommençâmes, notre vie ensemble…cinq années de bonheur s’en suivirent, et je dois dire que je donnerais absolument tout ce que je possède pour revivre cela….pour retrouver cette sensation de bonheur, pour me réveiller à nouveau un matin au côté de Charles, je donnerais tout pour qu’il me sourit encore une fois, tout simplement parce que je sais que jamais, lui, ne m’aurait laissé tomber volontairement… Mais cela arriva l’été passé…

    En rentrant en Irlande, je rentrais une nouvelle fois dans un monde de sang purs aux idées anciennes basées sur la pureté du sang, je le savais, j’en étais consciente, mais j’étais faible, j’avais besoin de me rattacher à quelque chose…et je n’ai pas fait les bons choix. Et, en épousant Charles, je savais que j’épousais un mangemort. Un mangemort qui avait pourtant compris qu’il avait choisi un camp qui n’en valait pas la peine…et qui paya sa trahison au prix de sa vie. Encore une fois, mon monde s’écroula autour de moi. J’étais une princesse déchue qui tombait toujours de plus haut. Mais il m’a fallu faire des choix…j’avais deux enfants, un époux qui avait trahi le Lord, je devais rattraper ses erreurs…C’était mon rôle, mon rôle de mère. Et, de fait j’accepta tout ce que proposa le Lord. Lâcheté ? faiblesse ? peut être…mais lorsqu’il s’agit de protéger ceux que l’on aime, cela n’a pas d’importance, cela n’a plus d’importance, la fierté passe après tout le reste. Alors aujourd’hui…c’est simple, j’ai repris la place de mon défunt époux auprès du Ministère, servant aux relations internationales entre l’Angleterre, l’Irlande et la France, une place assez importante que je ne mérite pas, que je ne voulais pas. Mais je sers le Lord parce que c’est plus simple…parce que si je m’en écarte je prend le risque de perdre à nouveau tout ce à quoi je tiens.

    Alors voilà où j’en suis…je me suis perdue en chemin…j’ai égaré mes deux époux, et je me suis égarée moi-même…mais c’est la vie qui m’a conduis là, un destin que je n’avais pas prévu et que l’adolescente pleine d’illusions que j’étais autrefois n’avait pas même imaginé….Je suis une poupée de porcelaine brisée par les épreuves et incapable de se recoller…qui ne veut même plus essayer…jamais.



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MessageSujet: Re: Amanda Hartford   Amanda Hartford Icon_minitimeMer 17 Déc - 13:07

Ma chère ! L'on ne pouvait rêver fiche meilleure !

Je te valide !! Puis Merlin t'accompagner au travers de tes aventures, hinhinhinhinhinnn... Ahh non merde ! Arne il fait pas "hinhinhin". Faudra que je trouve un truc à lui faire faire grrrr...

En tout cas hâte de pouvoir jouer avec toi !!!! Very Happy
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MessageSujet: Re: Amanda Hartford   Amanda Hartford Icon_minitime

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