Fenrir Greyback

N.B : nous vous conseillons, avant de commencer votre fiche et afin d’éviter toute surprise, de lire (ou relire) correctement le règlement !

Il vous est possible, si cela vous aide à davantage rentrer dans la peau de votre personnage, de faire cette fiche à la première personne.

Attention ! Pour les personnages du livre nous demandons une fidélité absolue à l’œuvre de J.K Rowling.





Nom (les noms à consonance trop exotique sont à proscrire) : Greyback.

Prénom (les prénoms à consonance trop exotique sont à proscrire… hey ! J’t’ai vu sortir ton dico Quenya, toi ! Range ça !) : Fenrir.

Date de naissance : 12 Novembre 1954.

Nationalité (les nationalités exotiques sont autorisées à condition que l’histoire en elle-même ne soit pas trop abracadabrante et s’inspire essentiellement de la culture du pays concerné) : Anglaise.

Milieu social (Etes-vous pauvre ? De condition modeste ? Fortuné ? Il vous est possible également de faire une petite description de votre famille) : Fenrir aura toujours été de condition modeste... D'ailleurs il n'attache que peu d'intérêt aux choses ainsi qu'à l'argent, considérant que c'est une affaire d'humains bête et sans valeur !





Baguette magique (bois, taille, composant) : Baguette de 28 centimètres en bois d'ébène et contenant en son centre un nerf de dragon.

Sang (Sang-Pur, sang-mêlé, sang-de-bourbe ?) : sang-pur.

Son ancienne maison (ou école pour les autres nationalités) : Gryffondor.

Son camp : le sien propre héhé ^^ : le clan qu'il a formé avec les autres loups-garous.



Votre caractère :
(7 lignes minimum)

Fenrir est quelqu’un qui s’est totalement laissé maîtriser par la malédiction qui coule dans ses veines. De ce fait, c’est quelqu’un de cruel, de monstrueux dont la soif n’est assouvie que lorsqu’il trouve une victime pour le contenter. C’est une véritable abomination qui ne trouve satisfaction que dans le malheur et les pleurs des uns et des autres. Il prend un malin plaisir à faire souffrir ses victimes et demeure des plus heureux dès qu’il s’agit d’innocents particulièrement démunis.

Son instinct de loup guide ses pulsions, ses envies, ses ambitions les plus fortes ! Ce sont comme des rivières dont il ne peut s’extirper. Il n’en a pas la force, le torrent est trop fort et il ne peut y résister ! Cette force, cette puissance qu’il tire de son état lui offre tant de choses qu’il a grand mal à s’en défaire et cède ainsi facilement à son pouvoir. Il a su intégrer sa nature sans honte, sans peur et même avec une certaine fierté.

Peut-être est-ce là sa faiblesse ? Il se laisse souvent submerger par ses désirs ainsi que ses rêves dévorants de grandeur… Le vin lui monte vite à la tête et il a ainsi du mal à garder les idées claires tant il se sent emporté.

Mais bien que bestial et sanguinaire, Fenrir n’en est pas moins intelligent. C’est quelqu’un de calculateur, de méticuleux, il ne laisse jamais rien au hasard. Tandis que les hommes chassent le loup lui chasse les hommes. C’est donc un traqueur qui n’a de cesse de mesurer les dangers et la gravité des situations et des opportunités qui se présentent à lui. Il ne part jamais sans être préparé et il anticipe très bien les choses.

Sa grande ambition se traduit par l’envie irascible de voir les siens croître de plus en plus afin que sa race domine de loin celle des sorciers et s’impose ainsi face au monde. Ce but le pousse alors à mordre le plus de personnes possibles afin de bâtir une armée de fidèles prêts à rejoindre sa propre cause… Loin d’être un idéaliste, c’est pourtant quelque chose qui lui tient à cœur puisqu’il acceptera de devenir Mangemort uniquement pour poursuivre son œuvre.

Etre démesuré, c’est encore une fois quelque chose qui peut le mener trop loin jusqu’à le mettre en danger…

Et, bien que Fenrir cherche à montrer sa puissance ainsi que son influence, il se retrouve souvent pris à son propre piège, prisonnier de ses pulsions incontrôlables qui prennent si souvent le dessus sur l’être « rationnel » qu’il peut être.

Voldemort ne l’a que trop bien compris. Il lui offre le moyen d’assouvir ses désirs, de réaliser ses rêves et ce pour son propre profil… Cependant Greyback, trop aveuglé par sa soif pour voir quoique ce soit, ne se rend pas compte qu’il utilise sa faiblesse…

Ne resterait-il rien de plus qu’un petit toutou obéissant ? Exécutant les ordres de son maître pour se voir offrir son morceau de viande fraîche ?
La fable du Loup et du Chien de la Fontaine pourrait ainsi caractériser la dualité qui règne en l’esprit de notre ami. D’un côté le loup indépendant, vagabondant à la recherche de nouvelles victimes et de l’autre le chien docile qui attend que ses proies lui soient servies sur un plateau en échange de menus services.

Qu’est-ce qui déterminera Fenrir Greyback ? Seuls l’avenir et cet « homme » pourront nous le dire vraiment…

C’est aussi un passionné, adorant ce qu’il fait, prenant plaisir dans chaque attaque, chaque contamination ! Cela réveille en lui des instincts presque paternels, des instincts de meute. Fenrir étend sa lignée et il en est fier ! Pour elle, il serait prêt à tuer… Les siens comptent beaucoup pour lui puisqu’il les considère comme étant ses « enfants ».

En parlant d’enfants, Greyback les aime particulièrement. La raison est simple : il aime briser leur innocence, ravager leur enfance, leur candeur sans l’ombre d’un remord. Ce sont des proies faciles qui n’opposent aucune résistance et c’est ce qui lui plaît : que la victime se laisse faire, sans se débattre –bien qu’un petit hurlement de temps en temps lui fasse toujours grand bien…
La terreur dans les yeux d’un enfant lui procure une telle jouissance qu’il en devient presque incontrôlable. C’est un plaisir dont il n’arrive pas à se repaître entièrement. La peur est tellement plus belle à contempler dans le regard d’une personne sans défense…

Votre physique :
(5 lignes minimum)

Fenrir est quelqu’un d’imposant, de massif et de grand presque bâti comme un ogre, fortement charpenté. Il est voûté et ses bras sont longs et robustes comme ceux d’un gorille ou de quelque énorme bête. Large d’épaule et de buste, sa robe est souvent trop petite, étriquée pour lui.

A croire qu’il n’en a pas trouvée à sa taille.
Ses mains sont larges, énormes comme les pattes d’un ours, crasseuses d’un sang qui a trop de fois coulé. On dirait presque qu’il peut broyer la tête d’un homme... Sa force paraît phénoménale et il impose ainsi un certain respect –qui voudrait se frotter à une bête aussi immonde que repoussante ?

Si certains loups-garous tâchent de mettre en avant leur côté « humain », Greyback, lui, fait tout le contraire.
Son visage est long, carré. Sa mâchoire inférieure est légèrement avancée par rapport à sa mâchoire supérieure. Elle est dure, volontaire et robuste lui donnant l’air d’un prédateur prêt à foncer sur sa future victime.

Il a un nez aquilin sur de petits yeux noirs et renfoncés. Son front est fuyant, disparaissant sous des cheveux crasseux et sombres. Des favoris broussailleux encadrent ce visage aux traits brutes et violents, lui donnant l’aspect d’un dogue. Mieux vaut ne pas le voir sourire parce que l’on découvre ainsi sous des lèvres fines et effilées les dents pointues et acérées d’un loup affamé. Ce détail particulier le rapproche davantage de son abominable apparence de lycanthrope, le liant à jamais à sa malédiction…

Il a une voix rauque, comme le vent dans une grotte profonde. Son rire est terrifiant, à glacer le sang car il est grave et rocailleux. Mieux vaut ne pas se trouver sur son passage lorsqu’il est ainsi…

Signes particuliers (facultatif) (les personnages dits « spéciaux » sont à proscrire ! Donc pas de personnage avec les yeux rouges qui s’allument en bleu foncé s’il est pas content et en rose s’il est gentil… et ce n’est qu’un exemple de certaines aberrations) : De grands ongles jaunes et crasseux.

Et Loki d’engendrer Fenrir que seul Tyr pouvait approcher… au risque d’y perdre sa main droite.


On s’est toujours moqué, à chaque génération, de ceux et celles qui étaient différents. Que vous ayez les dents de travers, des boutons sur la figure, des poils de carotte sur la tête… Que vous soyez petit, gros, grand. Les autres « normaux » vous regardent avec une certain appréhensions.
Dans les années 60 à 70 à Poudlard, c’est ainsi que l’on voyait ce grand dadet un peu stupide et maladroit et parfois tellement brute qu’il faisait peur à tout le monde. Il cachait son malaise d’en faire trois comme vous en jouant les gros bras -sorte d’imbécile tout en muscles qui ne pouvait s’empêcher de venir vous chercher des poux dans la tête quand vous ne lui reveniez pas, et ce pour s’attirer les faveurs de ceux qu’il considérait comme ses amis… Il était, dans un sens, le stéréotype du grand crétin.

Celui qui, après vous avoir bousculé devant tout le monde, vous pointait du doigt sur un rire gros et gras de méchant mastodonte contenté. Et de jouer des coudes, roulant des mécaniques, tellement stupide dans sa robe de Gryffondor dix fois trop petite pour lui… Mais vous aviez pitié de ce pauvre garçon à l’allure de bûcheron et à l’éducation bâclée, tellement survolée que c’était à peine s’il avait trois grammes de vocabulaire. Il rotait à table, distribuait des doigts d’honneur à qui en demandait, lorgnait le prochain gamin qu‘il aurait à tabasser pour lui voler l‘argent de son goûter… Il n’était pas bon élève et on l’aurait volontiers vu dans son champ au milieu des vaches. Le bon garçon de ferme bête et méchant !

Fenrir Gillespie avait cependant une totale confiance ainsi qu’une certaine admiration pour les Serpentards qu’il côtoyait. A défaut de pouvoir se ranger aux côtés des siens, les Gryffondors -connus et redoutés par leur sens du courage et de la justice-, il préférait joindre les Serpents, que la présence d’une si grande armoire à glace contentait plus que de mesure. Ainsi personne ne venait leur chercher querelles. Et leur souffre-douleur de gentiment servir de cinquième roue du carrosse en cas de besoin.

Ils avaient tout ce que lui n’avait pas : du maintien, du raffinement, de l’éducation, un certain sens de la répartie. Ils savaient manier cruauté et méchanceté avec habileté et ne se laissaient jamais faire par quiconque leur manquait de respect. D’ailleurs, après leurs corrections, plus personne ne s’avisaient de venir leur causer d’autres ennuis. Elles étaient plus méchantes que sévères. Plus injustes que pleines d’humilité et d’indulgence. L’on s’en souvenait, pour sûr ! Plus que tout ceci : ils avaient de l’argent, eux, tandis que la moitié était de noble condition.

Tandis qu’un jour que certains de ses camarades Verts et Argents sortaient du bal de Noël et que la surveillance de Poudlard était moins accrue qu’habituellement, Fenrir fut invité à se joindre à eux pour se rendre dans la Forêt Interdite afin de tester leur capacité à résister à la peur et au danger. Le but était ici de le semer afin qu’il ait la frousse de sa vie…

Abusé par cette ruse il se perdit bel et bien à travers la forêt, n’en ressortant que le lendemain, épuisé et rompu. De larges cicatrices et lacérations se dessinaient sur son torse si bien qu’on le conduisit immédiatement à l’infirmerie.
Il ne parvint pas à suivre une scolarité normale par la suite et dut quitter Poudlard de crainte que ses « nouveaux pouvoirs » ne mettent en péril les autres élèves…
Se sentant trahi par les siens Fenrir se condamna ainsi à l’exil et chercha autour de lui des personnes susceptibles de lui venir en aide quant à sa nouvelle condition de loup-garou. La seule personne qui sut lui porter secours fut le Lord en personne et Fenrir rallia sa cause, devenant ainsi Mangemort, et retrouvant en partie ceux et celles qui avaient fait de lui ce qu’il était aujourd’hui.

Seul Lucius Malfoy lui témoigna un profond respect ainsi qu’une certaine sympathie. Manifestement il appréciait la détermination et la sagacité du lycan, cette manière qu’il avait de lutter contre les apparences (celles qui avaient fait de lui un personnage grotesque durant ses années à Poudlard), se rendant tout aussi terrifiant que repoussant. Lucius comprit bien vite que derrière cette masse humaine extraordinaire se cachait un être d’une certaine intelligence… Certes il n’était pas des plus raffinés et des plus mesurés mais il se disait qu’entre choisir entre Fenrir et l’autre tapette de Sidney Junior (« NE M’APPELEZ PAS SIDNEY !!! » - « bon, bon… ») il préférait encore faire confiance au loup-garou…

Durant les années de gloire du Lord il fut d’une incroyable efficacité. Mais souvent son esprit et ses attaches étaient ailleurs. En prenant de l’assurance il commençait à forger son caractère et répétait souvent à qui voulait l’entendre qu’il était le « père protecteur des égarés de sa condition et de son rang », en remettant une bonne couche aux sorciers de sang noble comme pour dire « hey ! Vous n’avez pas voulu de moi étant plus jeune alors ne vous plaignez pas ! ».
C’est par la suite -et après de nombreux massacres- qu’il se fit appeler Fenrir Greyback la couleur de son pelage manifestement… ce à quoi il vous répondrait « c’est le seul souvenir que je laisse à mes victimes dès que je leur tourne le dos ».

C’est à peu près à cette époque, du moins à la fin des années 70, qu’il fit la connaissance de Sélénia Lancastle… qui devint par la suite Sélénia Greyback. Tous deux partageaient cet attrait particulièrement exacerbé pour l’esprit de famille et la jeune femme aimait particulièrement l’homme ainsi que ses idées. Elle n’était que sorcière et Mangemort elle aussi, pourtant elle comprenait et adhérait au désir de revanche de son mari.
Ils eurent tous deux quatre enfants : Théodore (Décembre 1978), Victoria (juin 1980), Dimitri (Avril 1981) et Sylvia (Octobre 1984).

A la chute de Voldemort Fenrir vit là une occasion de pouvoir réaliser une partie de ses projets. Il a un côté hippie, à partir dans les forêts en compagnie de sa famille histoire de leur apprendre à vivre au contact de la nature. Ainsi il a su se regrouper auprès des siens, renforçant la puissance de son clan et son statut de chef comme de père. Ses enfants portent les traces de la lycanthropie mais cependant ne se développeront pas comme les autres… Leur mutation sera longue et pénible si bien qu’ils ne parviendront à accomplir leur métamorphose qu’à l’âge adulte. C’est une chose dont il souffre puisqu’il lui est impossible d’abréger les souffrances de ses enfants…

Lorsque Voldemort reprend le pouvoir il est l’un des premiers à être appelés. Il se range aux côtés de Malfoy et rejoint les rangs des sorciers -le Lord lui ayant promis la tête de milliers d’innocents afin d’accomplir ses sombres desseins. Malheureusement Greyback est davantage traité comme un animal de compagnie qu’autre chose… Sa fierté en prend un vieux coup lorsqu’il comprend être le chien-chien à Voldemort, là pour être « lâché » sur ceux et celles ne voulant pas se plier à la volonté du Seigneur des Ténèbres.

Volontairement Fenrir écarte sa famille. Theodore comprenant ce qui se passe tentera cependant de le libérer de l’emprise du Lord pour lui faire recouvrer sa dignité… Son attaque et son impertinence lui vaudra d’être pétrifié par les soins d’Avery Senior, rendant ainsi Fenrir fou de rage, nouvelle raison de sa révolte envers les Mages Noirs.
Lorsqu’il voit que Voldemort ressort victorieux de cette grande guerre et que rien ne lui sera offert en retour de ses bons et loyaux service, il décide de se retirer auprès des siens et d’ainsi préparer sa revanche…


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