Augusta M. Robbenfield Droguée à la Javel
Messages : 8 Date d'inscription : 22/11/2008
Vos caractéristiques Niveau: 4 Expérience: 78 points Points de vie: 30 points
| Sujet: Augusta Maud Robbenfield Sam 22 Nov - 14:42 | |
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Identité :
• Prénom et nom : Augusta Robbenfield • Date de naissance : 1/05/1964 • Sexe : Féminin
Physique :
Augusta est une femme stricte au niveau de son apparence physique. Se tenant en permanence très droite et la tête haute, elle rehausse sa taille moyenne de 1,67 m grâce à des talons d’une hauteur importante, et arbore une démarche franche et assurée. Ses vêtements sont toujours d’une propreté exemplaire et repassés au moins trois fois, pour la monter au comble de la droiture. Elle possède une taille de guêpe qui ne fait que ressortir son élégance innée dont elle est, il faut le préciser, plutôt fière. Et tout cela s’accorde parfaitement avec l’allure svelte qu’elle prend soin de se prémunir devant « le monde ». Quant à son doux visage, il dispose d’une peau avec peu, voire aucun défaut, de joues d’un naturel légèrement rosé, d’un nez fin ainsi que de deux fines lèvres toujours accompagnées d’un maquillage plutôt discret. Ses iris, quant à eux, sont composés d’un bleu aquarelle accompagné parfois de quelques reflets de vert qu’accentuent les rayons de soleil. Ses sourcils sont toujours bien épilés et souvent cachés par sa frange qu’elle laisse tomber sur le front mais en aucun cas devant ses yeux, ce qui causerait un léger désordre, d’après son appréciation personnelle. La chevelure d’Augusta, brune et volumineuse, est toujours bien arrangée et sert à masquer ses oreilles trop grandes à son goût et au goût des autres. « C’est là, un atout d’être une femme », se justifie-t-elle. A première vue, on pourrait se dire qu’Augusta a un physique presque parfait. Bien que ce soit pratiquement le cas, il lui reste deux autres défauts qu’elle ne supporte pas. Tout d’abord, elle juge avoir, ce qu’elle pourrait appeler des « épaules de Troll » (de camionneur) qu’elle cache du mieux qu’elle peut. Mais s’il y a une chose qu’elle ne peut masquer, ce sont bien ses seins qu'elle juge bien trop petits. Adolescente, elle avait essayé quelques sortilèges pour les rendre plus gros, mais avait souvent dû essuyer des échecs et réparer certains sorts lamentablement ratés… Quoi qu'il en soit, il ne faut pas se fier à ce visage de "femme facile". Augusta ne l'est pas...
Caractère :
Comment décrire Augusta en quelques mots. Mmmh, je dirais que... C’est une demoiselle obsessionnelle à tendance névrotique. Comme précisé plus haut, elle est très stricte envers elle-même, mais aussi envers les autres. Tout d’abord, elle s’impose une manière de vivre très sévère en réglant chaque chose qu’elle va faire, en prenant soin de ne pas manger n’importe quoi pour faire attention à sa ligne et à sa santé, et son apparence occupe toutes ses pensées. Très soucieuse de ce que l’on est susceptible de penser d’elle, elle est toujours en train de viser la perfection, afin de n’avoir à recevoir aucune remarque négative la concernant. C’est ainsi qu’elle va passer énormément de temps à soigner son apparence notamment ses cheveux. Et ici, ce n’est plus une obsession mais complètement une névrose qui l’habite. Elle ne peut tolérer des cheveux mal coiffés ou avec des mèches rebelles. Si vous avez le malheur de vous amener en face d’elle, ne serait-ce qu’avec un épi, elle ne peut plus se contrôler. Du moins, cela arrive lorsqu’elle ne prend pas sa potion…En effet, Augusta doit suivre un traitement pour ne pas entrer dans des crises d’hystérie suite à un soupçon de négligence dans la chevelure d’autrui. C’est ainsi qu’elle est souvent prise de rictus face à certaines personnes « manquant de soins ».
Mais sa quête de la perfection ne s’arrête pas ici. Non, elle concerne également le ménage. Considérant que la base d’une bonne première impression est la propreté, elle développe une obsession pour celle-ci. Elle nettoie tout et n’importe quoi, ne supporte pas un brin de poussière sur ses meubles, refait le lit dès qu'elle en sort, utilise des instruments de mesures pour que ses livres soient rangés perpendiculairement à l’étagère, utilise de l’eau de javel pour aseptiser les sols comme les toilettes ou encore certains meubles restants, qui n’ont pas subi le sort de la cire. Elle considère d’ailleurs l’eau de javel comme une invention moldue tout simplement extraordinaire. Elle en viendrait limite à la vénération, et supporte pleinement ce produit qu’elle considère comme un allié de sa maniaquerie disproportionnée.
Et pour poursuivre sur sa lancée, elle s’impose un sommeil régulier mais maigre, afin de pouvoir passer plus de temps à travailler dans le but de réaliser ses ambitions qui sont nombreuses… Ou presque. Et de cela, elle demande beaucoup de la part des autres, et souvent trop. Malgré le respect qu’elle a pour les gens, elle aurait tendance à exiger une immense rigueur et ne tolérerait aucune erreur, aucun écart. Et ce n’est qu’en travaillant qu’elle en oublie ses obsessions de propreté et de rangement, la transformant en une immense bordélique…
Augusta, femme hyperactive très dure et de nature plutôt solitaire, n’a pas vraiment le temps ni l’envie de s’intéresser aux hommes, et met sa vie affective de côté pour privilégier sa vie « professionnelle »… Oui, Voldemort, avant tout. Il est celui qu’elle a toujours admiré, il est celui qu’elle respecte plus que tout et elle ferait n’importe quoi pour lui, du moment qu’elle peut se mettre accroupie pour ne pas salir ses vêtements en se mettant à genoux… Augusta est quelqu’un de très dévoué, à partir du moment où elle en a l’envie et où elle estime que ce qu’on lui impose est justifié. De plus, elle peut être très cruelle et très déterminée. Elle ne s'encombrera pas l'esprit de futiles remords qui ne sont que des obstacles aux buts que l'on se fixe.
Pour terminer, et peut-être pour justifier son célibat éternel, la demoiselle est une féministe affirmée, sûre de ses convictions, et qui ne laisse aucun autre homme lui dicter sa vie. Ne vous frottez surtout pas au sujet du machisme avec elle… Ce n’est pas parce qu’elle passe son temps à nettoyer qu’elle pourrait accepter d’endosser le rôle de « ménagère de maison ». Oh non. Certes, elle voudrait s’occuper de tout et ne laisserait pas un potentiel mari toucher à ses produits de nettoyage, mais ne supporterait pas l’appellation qui ferait d’elle une servante des hommes.
Histoire :
Augusta Maud Robbenfield naquit le 1er du mois de mai, en l’an 1964. Jolie petite demoiselle, première enfant de la famille, elle descendait d’Anton Robbenfield et de Rosa Jules, tous deux des sorciers. Sa famille paternelle était une famille anglaise de sang pur, et la famille de sa mère n’avait connu qu’un sorcier fils de Moldu, qui n’avait jamais été la fierté de la descendance. Petite famille simple aux revenus corrects, ils vécurent tranquillement en banlieue londonienne. Deux ans après la naissance d’Augusta, deux petits frères naquirent. Des jumeaux qu’on appela Tony et Jonas. L’arrivée de jumeaux n’étant pas prévue, il fut difficile de gérer encore les nouveau-nés ainsi que la jeune aînée en plein apprentissage de la vie. Les parents furent rapidement épuisés mais malgré tout heureux d’avoir trois enfants. Ils prirent soin de leur éducation, leur apprirent les bases de la politesse et du respect, leur firent découvrir le monde de la magie qui les entourait totalement.
Avec les événements étranges qui se produisaient parfois autour d’Augusta, il fut clair qu’elle posséderait des pouvoirs magiques et qu’elle irait à l’école de Poudlard. Et ce fut donc à l’âge de ses onze ans, lorsqu’on reçut la lettre de l’école, qu’elle prit son avenir de sorcière en main, tandis qu’une petite sœur venait de naître. Une belle baguette en poche, quelques bases de la magie au creux des mains, elle fut la première des enfants à prendre le Poudlard Express pour se rendre là où elle pourrait suivre des études de la magie. Lorsque le Choixpeau fut posé sur sa tête, il celui-ci hésita longuement entre Serdaigle et Serpentard, avant de l'envoyer dans cette-dernière. Ce fut une maison qui lui correspondit totalement, car elle pouvait concilier le travail et sa curiosité naissante pour les formes moins approuvées de la magie. Les élèves y étaient travailleurs et consciencieux, tout comme elle l’était déjà à son âge et cela lui permit d’affirmer ses talents de bonne élève. Elle obtenait toujours d’excellentes notes (excepté en Soins aux Créatures Magiques) et montrait un intérêt particulier pour les cours, au plus grand bonheur des professeurs. Sa scolarité se poursuivit sans embûche. Lorsqu’elle fut en troisième année, ses frères la rejoignirent mais furent envoyés dans la maison de Poufsouffle – la maison de la honte, disait-elle. Ils ne furent pas aussi bons qu’Augusta mais arrivaient à obtenir des résultats corrects. En cinquième année, elle obtint haut la main ses BUSE ainsi que ses ASPIC deux ans plus tard. Elle décida ensuite de passer une année sabbatique, avant de reprendre ses études. Et ce fut cette année, l’année de ses 17 ans et l’année des 15 ans de ses frères que ses parents prononcèrent le divorce. Ce fut une souffrance ressentie par l’ensemble de la famille qui fut réprimée et qui permit aux enfants de se rapprocher. Enfin… Augusta développa un désir de solitude encore plus prononcé qu’avant, et ne se sentit bientôt bien que quand elle pouvait utiliser sa baguette seule dans sa chambre. La garde des enfants se déroula dans la courtoisie, grâce à la bonne entente des parents.
Lorsque Augusta atteignit l’âge des 18 ans, elle décida de commencer des études supérieures. La vie se poursuivit normalement, simplement, toujours sans aucune embûche. Lorsque les deux frères furent en possession de leurs ASPIC, ils partirent étudier l’art des potions en France, au grand plaisir de Augusta, qui était débarrassé de ces deux garçons bruyants.
A 25 ans, Augusta réussit à trouver un emploi au ministère, en tant qu’assistante au département des Accidents et Catastrophes magiques. Ce ne fut que cinq ans plus tard, après avoir franchi les différentes étapes, qu’on lui proposa de remplacer son patron avec qui elle avait eu d’excellentes relations mais qui partait à la retraite. Elle refusa, décidant de prendre part à la révolution qu’organisaient les Mangemorts contre Poudlard. Elle avait décidé de devenir Mangemort quand ses parents avaient divorcé. Le côté noir de la magie l’avait toujours intéressé, et à cet époque, elle recherchait un but dans sa vie, comme abandonnée et incertaine de son avenir. Elle avait rencontré un Mangemort qui l’avait convaincue de se joindre à Voldemort. Plus tard, lorsque Poudlard fut pris par Voldemort, Augusta fut affectée au poste de professeur de Sortilèges, et elle se sentit en possession d’un tel pouvoir, qu’elle décida d’être aussi tyrannique qu’elle pouvait envers les élèves. Elle ne leur passait rien, elle leur donnait des punitions dès que ceux-ci bavardaient un peu trop à son goût, et prenait un malin plaisir à leur faire enlever leurs chaussures lorsqu’ils rentraient dans la salle de classe.
Vie de votre personnage maintenant:
• Situation Familiale : Célibataire, sans enfant. • Métier: Professeur de Sortilèges • Baguette : Il s’agit d’une baguette en bois de hêtre de couleur noire unie, d’une longueur de 32,9 cm, et qui contient du crin de licorne. Elle est souple, facile à manier et très agréable à tenir grâce à sa légère protubérance au niveau du poignet. • Animal de compagnie : Oh là là, non !
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Dernière édition par Augusta M. Robbenfield le Dim 23 Nov - 21:03, édité 1 fois | |
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Augusta M. Robbenfield Droguée à la Javel
Messages : 8 Date d'inscription : 22/11/2008
Vos caractéristiques Niveau: 4 Expérience: 78 points Points de vie: 30 points
| Sujet: Re: Augusta Maud Robbenfield Sam 22 Nov - 20:17 | |
| Exemple de RP :
Augusta avait transplané jusqu’à la limite qui était autorisée dans l’enceinte de l’école de Poudlard et avait ensuite dû marcher. A peine avait-elle fait cent mètres qu’elle avait regretté de ne pas prévoir prévu un autre moyen de transport que ses pieds dont les talons de chaussures s’enfonçaient profondément dans la boue. Quand elle arriva devant l’école, les bras écartés comme si ceux-ci craignaient de toucher ses pieds salis, elle s’arrêta quelques instants pour observer de potentiels changements extérieurs. A part quelques bouts de mur manquants et un sentiment de vieillesse supplémentaire, tout était resté pareil. Un sourire fendit ses lèvres qui pleuraient le dégoût de la saleté. Elle se rappelait chaque moment passé ici. Cela faisait 17 ans qu’elle n’avait pas remis les pieds dans cet endroit...
C’était très long, certes, mais ce n’est que quand Lord Voldemort l’avait envoyé en reconnaissance à Poudlard qu’elle avait eu l’occasion de revenir ici et d’y faire ressortir les souvenirs. Des souvenirs de manuels poussiéreux – cela lui donnait d’ailleurs la chair de poule, quand elle y repensait-, des souvenirs de mets succulents préparés pas les elfes de maison, des souvenirs de fêtes dans la salle commune de Serdaigle. Le plus émouvant était le souvenir de sa naïveté par rapport à la magie quand elle avait passé pour la première fois les grandes portes qui se trouvaient devant elle en opposition au moment où elle les avait repassées pour la dernière fois.
Ici, elle avait tout appris. Ses souvenirs la submergeaient tellement d’émotions qu’elle en avait oublié la saleté de ses chaussures. Elle ferma les yeux et revécut pendant quelques temps certains bons moments passés en ce lieu. Soudain, la sonnerie retentit. Elle manqua de tomber, lorsqu’elle sursauta à cause du bruit de celle-ci. Déjà, des élèves arrivaient en grand nombre, venant des serres de botanique, tandis que la mauvaise humeur d’Augusta revenait elle aussi à grands pas. Elle avait toujours détesté cette matière dans laquelle elle était contrainte de se salir. Et là, elle vit les élèves les robes pleines de terre se diriger droit devant elle.
Elle écarquilla ses yeux, pensant à son tailleur qui risquait d’être sali si elle touchait par mégarde à un de ces élèves. Elle eut juste le temps de se décaler vers la droite quand une classe entière pénétra dans le château. Au passage de celle-ci, elle fut littéralement bloquée, ne voulant pas prendre le risque de faire un pas en avant pour ne pas pénétrer dans le flot, ni un pas en arrière pour ne pas pénétrer dans un autre flot. Elle était encerclée d’élèves sales. Que faire ? Il n’y avait aucune issue ! Son cœur s’emballa, et un élève la percuta, provoquant un cri hystérique chez la jeune femme qui, par réflexe, leva les bras en l’air. Bientôt, les insultes fusèrent mais elle dut se faire à l’idée que l’élève fautif avait déjà quitté le parc, pour pénétrer dans le château. Elle regarda autour d’elle, toussota légèrement, et se rappela de sa mission : feindre de vouloir remonter jusqu’à ses sources pour observer tous les changements qu’il y avait pu avoir à Poudlard. | |
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